une parenthese
11 Mai 2011
Du Lac Atitlan, nous partons directement pour la frontière Mexicaine. Quelle route!!!! Nous fonçons comme on peut. La route est mauvaise tout bouge et le timing est serré.
Il y a même un flic appuyé nonchalamment sur sa voiture qui me propose de m’arrêter et là Patrick me dit :
- T’arrêtes pas, continue!!!!
J’obéis non sans mal, en passant les minutes suivantes à regarder mon rétro en me disant qu’ils vont me poursuivre ou envoyer une voiture!!! ou m’arrêter à la frontière!!!
Eh bien non heureusement rien de tout ça et nous arrivons avec nos amis à la frontière en milieu d’après midi.
Et là encore, la journée n’est vraiment pas terminée. Nous passons le côté Guatemaltéque. Nous rendons les papiers d’importation de notre véhicule, nous changeons nos quetzals en pesos, nous allons nous faire tamponner nos passeports (moyennant quelques pesos vu que nous n’avons plus de quetzels), nous allons nous faire désinfecter les roues du camping car quand le douanier mexicain nous indique qu’à cette frontière ne passe que les voitures et que nos campings car sont trop gros pour passer. Il nous faut retourner sur nos pas et repartir à 30 kilomètres plus haut pour passer une autre frontière.
Nous discutons, implorons, négocions. Le douanier part demander à son chef et revient pour nous demander les mesures des camping car. Et nous voila avec notre mètre, les garçons partent mesuraient la largeur des poteaux et soulagement nous passons sans problème.
Après cette heure de tractations, nous allons voir le douanier pour qu’il nous tamponne l’entrée au Mexique et là encore problème. En quittant le Mexique pour le Belize, nous avions payé au douanier 100 pesos par personne pour gardé notre coupon d’entrée et ne pas avoir à repayer à notre retour. Là , le douanier nous indique qu’il ne connait pas cette procédure, qu’elle n’existe pas et qu’il nous faut repayer. Estelle parlemente. Nous remplissons à nouveau les documents. Le douanier nous dit que pour le moment il ne faut pas payer mais que nous devrions payer à notre sortie du pays si nous restons plus de 8 jours!!! C’est à ni rien comprendre.
Nous partons enfin il est quand même 18 heures. Du coup, nous alignons les 30 kilomètres restants rapidement et trouvons une Pemex où dormir pour la nuit.
Le lendemain, après un passage au gaz et aux courses (qu’il est bon de retrouver un grand supermarché) nous reprenons la route pour un arrêt près de la mer.
A notre arrivée, le gérant du camping est si désagréable que nous décidons de n’y rester qu’un nuit. Nos amis nous invitent au restaurant pour fêter nos adieux. En effet, ils souhaitent retourner rapidement aux USA. Le lendemain après une dernière photo souvenir, nous reprenons la route direction Puerto Angel
La route est longue. Nous sommes fatigués par nos deux journées de route et surtout par le changement de températures. Nous arrivons le soir et sommes agréablement surpris par le camping attenant un hôtel avec une piscine et de vrais places pour les camping car avec eau, électricité et vidange. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas ce confort. Par contre, le prix va avec!!! eh oui on ne peut pas tout avoir.
Nous plongeons dés notre arrivée dans la piscine afin de nous rafraîchir.
Nous sommes entourés de manguiers. C’est la récolte actuellement. Matthieu se prend au jeu et nous décroche quelques mangues.
Par un portail au bout du camping, nous accédons au village et à la plage de Zipolite. Nous nous y trempons mais seulement jusqu’au cuisse car il y a pas mal de vagues mais surtout beaucoup de courants. Comme Matthieu n’a plus ses brassard, la prudence est de mise.
Nous passons là trois jours accablés par la chaleur qui ne descend pas la nuit!!! et pour la première fois nous mettons une heure la climatisation pour essayer de trouver le sommeil sans grand résultat. Nous sommes hors saison et il n’y a pas beaucoup de monde sur la plage et au village. Ici, un mot d’ordre: la cool attitude et tout ce qui va avec!!! Patrick se fait accoster devant la superette et proposer de l’herbe!!!

A la piscine, nous rencontrons une française qui a épousé un chilien et qui vit ici depuis 12 ans. Son mari tient un restaurant “italien” où nous allons passé une agréable soirée.
Après cette brève pause nous repartons pour retrouver de la fraîcheur et la ville coloniale d’Oaxaca.
05 Mai 2011
Le Dimanche matin nous allons visiter le marché de Chichicastenango.
Notre Camping car est resté au camping, nous avons pris une navette pour y aller. Nous ne regrettons pas notre choix car la route est tortueuse et longue.
Sur la route nous croisons un mariage. La procession des mariés et des invités marchent lentement sur la route, vers l’église… ça n’a pas l’air d’être la joie !!!
Le marché de Chichi est réputé, de nombreux indiens des alentours y viennent pour y acheter et y vendre leurs biens.
Nous arrivons dans un joyeux bazar rempli de milliers de couleurs et d’odeurs!
Nous nous dirigeons vers l’église principale,
les marches de l’église sont le territoire des vendeurs de fleurs .
Le parvis lui, donne lieu à une étrange cérémonie mi-païenne, mi-chrétienne par de drôles de prêtre!!!
ça danse, ça chante et ça rigole. Une cérémonie religieuse sous le signe de la bonne humeur, dans l’esprit du Guatemala !!!!
Après cet intermède religieux retour aux préoccupations plus terrestres et visite de cet énorme marché.
La place est littéralement recouverte de bâches en tout genre, pour former un marché (presque) couvert!
C’est Virginie qui craque la première!!!
Heureusement ici ils ne prennent pas la carte bleue, les dégâts potentiels à notre budget sont donc limités!!!
Nous avons beaucoup aimé Chichi, qui malgré les critiques de notre cher guide de voyage, n’est pas du tout surpeuplé de touristes!!!
Nous y avons trouvé un marché haut en couleur et authentique.
Ce sera aussi nos dernières images du Guatemala.
Nous avons vraiment beaucoup apprécié ce pays. Les gens y sont authentiques et tellement souriants et gentils.
Nous allons maintenant nous diriger vers la côte Ouest du Mexique, puis les villes coloniales.
Notre voyage prend un nouveau tournant, nous remontons et ça sent un peu la fin…
03 Mai 2011
Après la superbe ville d’Antigua, nous voilà en route pour Panajachel, la grande ville du lac Atitlan.
Nous nous préparons tranquillement car le GPS, nous indique seulement 1h30 pour effectuer les 130 km à parcourir.
Grave erreur!!!! Il faut le savoir, notre ami GPS n’aime pas trop l’Amérique centrale. Et pour se venger il nous fait passer par des chemins de traverse… Résultat plus de 4h30 de trajet et environ 3 h de piste!!!
Le côté positif est la traversée de petits villages, avec leurs enfants joyeux et curieux de voir passer notre drôle de maison sur roues.
Nous arriverons enfin sur les côtes du lac Atitlan dans la soirée, un peu poussiéreux!!!!
Arthuro le perroquet de l’hotel Vision Azul sera notre compagnon durant notre séjour à Panajachel. Nous ne nous en approcherons pas vraiment car le propriétaire n’a lui même pas l’air confiant.
Nous passerons une semaine au bord du Lac Atitlan dans la ville de Panajachel. Il s’agit d’un lac de montagne entouré de volcans.
La ville de panajachel n’offre pas un grand intérêt, mais il est agréable de s’y promener et c’est le point de départ de nos expéditions vers d’autres villages.
Durant la semaine, nous prendrons une lancha pour aller voir deux des douze villages bordant le lac.
Le guide du routard indique que ce lac est un des plus beaux du monde. Nous émettons quelques réserves. Certes, il est magnifique mais quand même!!!
Nous ne sommes d’ailleurs plus vraiment amis avec notre guide (ni avec notre GPS !!!), qui fait d’un avis personnel une généralité et nous influence à notre insu!!!
Nous commençons par la visite de San Pédro,
Scène de la vie quotidienne au bord du lac
Le village de San Pedro est réputé pour sa production locale de café.
le café est séché, trié et torréfié au village.
Au détour de notre visite, nous rencontrons deux charmantes Guatémaltèques qui nous permettront de voir leur moulin à café.
Elles broie également le maïs cuit pour en faire une pâte qui deviendra les fameux tortillas!!!
Les femmes du village défilent, et repartent avec leur précieux chargement.
Petite pause orange pressée et pour les plus audacieux fraise banane ce qui s’avère excellent.
Le village est assez sympa avec son église et son marché.
Dans les villages environnants le lac, la plupart des femmes portent l’habit traditionnel: une longue jupe tenu par une ceinture colorée avec un haut de couleur.Les hommes ne sont pas en reste question style….
Nous reprenons ensuite notre lancha pour aller dans le village de Santiago et là c’est un grand moment de solitude. Notre capitaine doit être pressé et il fonce à toute allure sur le lac. Le vent s’est levé et il y a de belles vagues que le capitaine négocie comme il peut. Du coup, tour de manège garanti!!!
A notre arrivée, après avoir promis aux enfants nous accostant que nous leur achèterons quelque chose plus tard, Arnaud interpelle un enfant pour savoir où se trouve le San Simon ou Maximon. Il s’agit d’un saint vénéré par les indiens qui lui déposent des offrandes.Tous les ans il change de domicile. Il s’agit d’un mannequin de bois habillé de cravates avec un cigare dans la bouche, et bouteille de whisky. Autour de lui, des cierges et de l’encens. Il y a aussi deux énormes enceintes avec la musique si forte qu’il est impossible de parler. Cela favorise peut être le recueillement!!!
Santiago a elle aussi son église, sa place et son marché. Plus grande que San Pedro, elle a aussi moins de charme.